Le guide ultime de la Finance Décentralisée – Part.2 – L’histoire de la finance décentralisée

Bonjour,

Cet article fait partie du guide ultime de la Finance Décentralisée et constitue la partie 2 sur l’histoire de la finance décentralisée

Si vous venez d’arriver, je vous conseille de lire la partie 1 avant de continuer la lecture de la partie 2. Nous y avons vu les concepts de base de la DeFi comme la gouvernance algorithmique, la différence entre la finance traditionnelle et la finance décentralisée ainsi que les 9 catégories de la DeFi

Si vous venez de la partie 1, alors voici le programme de cette partie 2 : 

  • La Finance Décentralisée : de la création d’Ethereum aux premiers protocoles réussis (Maker, Uniswap, Yearn Finance, Compound)
  • Pourquoi Ethereum perd du terrain face aux blockchains concurrentes ? (Binance Smart Chain, Terra, Fantom)
  • Top 10 des blockchains selon la TVL : Ethereum, Solana, Avalanche, Polygon

C’est parti !

Pour débuter cette seconde partie, je vous propose de revenir un instant à l’histoire de la DeFi…

Cela me permettra de vous introduire des concepts importants comme le liquidity mining, les pools de liquidités et MMA (Automatized Market Maker). 

L’histoire de la finance décentralisée : de la création d’Ethereum aux premiers protocoles réussis (Maker, Uniswap, Yearn Finance, Compound)

Rappelez-vous, Ethereum a été créé en 2015, prenant compte des limitations de Bitcoin pour le développement d’un écosystème financier pérenne. 

Ethereum a introduit des nouveautés qui ont permis le développement simple de Dapp (applications décentralisées) comme Maker. 

Ce protocole, créé par Rune Christensen est un des premiers projets DeFi à s’être créé sur Ethereum. 

Il a permis de créer un stablecoin décentralisé appelé : DAI. 

Financé par du capital risque, Maker a été lancé en 2017. 

Ce projet reste aujourd’hui est un des plus importants de la DeFi et fait figure de pionnier dans le monde de la finance décentralisée. 

2017 : Echec d’Ether Delta, ICO, et construction du futur dans l’ombre 

En 2017, le projet EtherDelta était aussi populaire. 

Il permettait d’échanger de manière décentralisée des jetons construits sur la norme ERC20 d’Ethereum. 

Malheureusement, en 2017, l’échange a été piraté, ruinant ainsi sa réputation. 

Un autre cas d’utilisation d’Ethereum a été les ICO pour Initial Coin Offering. 

Une ICO permettait de récolter des fonds en offrant des jetons plutôt que par une levée de fonds traditionnelle. 

L’idée de lever des fond de manière décentralisée était une bonne idée en soi. 

Le problème est que beaucoup de projets ont profité de la surmédiatisation de ce concept pour lever beaucoup d’argent sans une structure sérieuse en face. 

Néanmoins, beaucoup de projets importants pour la suite se sont construits via les ICO comme : 

  • Aave :  un protocole de finance décentralisée qui permet aux utilisateurs de prêter et d’emprunter des cryptomonnaies.
  • Synthetix : un protocole de liquidités pour les dérivés 
  • Ren appelé “Republic Protocol” : protocole ouvert conçu pour fournir l’interopérabilité et la liquidité entre différentes plateformes de blockchain.
  • Kyber network : un protocole dont le but est de permettre aux DApps, aux échanges décentralisés (DEX) et aux autres utilisateurs d’accéder facilement aux pools de liquidités qui offrent les meilleurs taux.
  • 0x : un protocole qui permet aux utilisateurs d’échanger facilement des jetons ERC20 et d’autres actifs sur la blockchain Ethereum sans avoir recours à des intermédiaires centralisés comme les plateformes d’échange traditionnelles de cryptomonnaie.

L’une des principales innovations de cette époque était l’idée d’utilisateurs interagissant avec des contrats intelligents contenant des fonds tirés de multiples utilisateurs plutôt interagissant directement avec d’autres utilisateurs.

C’est ce qu’on appelle le modèle utilisateur à contrat, plus adapté aux applications décentralisées, car il demandait moins d’interactions avec la blockchain. 

Après la folie des ICO en 2017, le monde de la DeFi est tombé dans un marché baissier.

On peut croire que cette période a été calme.

Pourtant, en coulisse, de nombreux projets qui allaient marquer la Defi se sont construits.

Le premier exemple est Uniswap. 

L’histoire de la finance décentralisée : Uniswap : le premier échange décentralisée 

Le 02 Novembre 2018, la version initiale d’Uniswap a été lancée sur le réseau Ethereum. 

Cela faisait un an que son créateur Hayden Adams travaillait sur Uniswap. 

Il s’agit d’un échange de cryptomonnaies décentralisé (DEX pour Decentralized Exchanges) qui permet des transactions se faisant sans tiers de confiance. 

Ce DEX vient se placer en opposition aux plateformes d’échanges centralisées (CEX) comme Binance, Kraken, Coinbase et même les banques de manière plus générale.

Uniswap fonctionne justement sur le modèle utilisateur à contrat. C’est ce qu’on appelle un pool de liquidité. 

Un pool de liquidité “est une réserve de token librement déposé dans un DEX comme Uniswap, par de simples individus, afin qu’il soit possible à d’autres d’acheter ces tokens”

Uniswap fonctionne aussi grâce à un MMA (teneur de marché automatisé). Le MMA est une sorte de robot qui est toujours prêt à vous proposer un prix entre deux actifs. 

Uniswap a entièrement été financé par une subvention de la fondation Ethereum. 

Pendant le Covid, le secteur de la Defi a senti une correction, mais a résisté, rendant le système plus anti-fragile.

En mai 2020 a commencé ce qu’on a appelé l’été DeFi, avec notamment la création du protocole Compound. 

Compound : liquidity mining, début du yield farming et distribution de token de gouvernance

Le principal catalyseur de l’été DeFi a été le programme de liquidity mining lancé par Compound en mai 2020. 

Le liquidity mining (extraction de liquidités) représentait une nouvelle manière pour un projet de DeFi de distribuer des jetons. 

Vous n’achetez pas les jetons, vous les gagnez. 

Pour cela, vous devez participer au fonctionnement du protocole en fournissant des liquidités. Ensuite, vous recevez les jetons au pro-rata de votre participation. 

C’est ce qu’à fait Compound.

Les utilisateurs ont commencé à être récompensé pour prêter et emprunter sur Compound. 

Ceci a aussi favorisé le développement du Yield Farming (agriculture de rendement), car les utilisateurs étaient incités à basculer entre emprunt et prêt de différents jetons pour obtenir le meilleur rendement possible. 

En effet, ces petits malins empruntaient un token moins utilisé et le prêtaient ensuite à Compound, ce qui permettait un meilleur rendement que le fait de se contenter du taux d’intérêt d’un seul prêt. 

Les initiatives de Compound ont motivé d’autres protocoles à lancer leurs programmes Liquidity Mining pour distribuer leurs tokens. 

Compound a également innové dans sa gouvernance en permettant au détenteurs du jeton Comp de voter pour les changements de fonctionnement du protocole. 

Cette manière de décider a aussi inspiré d’autres protocoles comme celui dont nous allons parler maintenant. 

La création de yearn finance : le yield optimizer 

Ce protocole a été développé par Andrei Cronier en 2020. 

Il s’agit de ce qu’on appelle un yield optimizer (optimisateur de rendement ou d’interêts), dont le but est – comme son nom l’indique – d’optimiser des opérations de façon à obtenir automatiquement les meilleurs rendements disponibles sur différentes plateformes de finance décentralisée. 

Pour décentraliser Yearn, le fondateur a aussi distribué un token de gouvernance en Juillet 2020, en utilisant le procédé de liquidity mining. 

Ce projet a rencontré un excellent accueil avec un afflux de monnaie important au point que le token est monté : 

  • de 6 dollars quand il a été listé pour la première fois par Uniswap 
  • à 36 000 euros par token deux mois plus tard. 
cours yearn finance

Au moment où j’écris ces lignes, il est à 11 000€. 

Beaucoup d’autres projets ont tenté d’imiter yearn avec des modifications mineures.

En Septembre 2020, l’ascension fulgurante de la DeFi a provoqué de la défiance. 

Le cours de nombreux tokens DeFi ont commencé à baisser. 

Certains protocoles négociaient entre 70 et 90% de fonds en moins par rapport à leur plus haut sommets quelques mois auparavant. 

Il est cependant important de noter que même dans ce nouvel “hiver DeFi”, le volume d’échange sur Uniswap est resté beaucoup plus élevé qu’en début de 2020, montrant une meilleure adoption et solidification de cet écosystème financier. 

Histoire finance décentralisée : le développement d’autres écosystèmes DeFI : Binance Smart Chain, Terra, Fantom…

En 2021, la DeFi a continué à exploser comme vous pouvez le voir avec ce schéma montrant l’évolution de la TVL (Valeur Totale Verouillée) dans les protocoles DeFi. 

valeur totale vérouillée finance décentralisée

Nous avons vu la création de nouvelles blockchains concurrentes à Ethereum qui permettent elles aussi de créer des protocoles de finance décentralisée. 

Le but de la DeFi aujourd’hui est de rendre l’utilisation de ses protocoles plus simples et accessibles au grand public. 

Cela passe par des plateformes plus « user friendly ». 
Regardez l’interface de Curve, l’un des protocoles DeFi le plus populaire : 

curve finance décentralisée

Bon, je ne suis pas graphiste et la design est sans doute « un peu » voulu, mais je pense tout de même qu’il est possible de faire mieux. 

Conclusion

Si on résume : vous connaissez maintenant les principaux événements qui ont marqué la finance décentralisée, vous savez donc qu’en 2021, Ethereum a commencé à perdre du terrain en tant que blockchain leader…. 

…au profit de la binance smart chain, terra, fantom, avalanche… qui proposent elles aussi des applications décentralisées pour certaines opérations financières… 

Essayons donc de comprendre pourquoi… 

L’histoire de la finance décentralisée : Pourquoi Ethereum perd du terrain face aux blockchain concurrentes ? (Binance Smart Chain, Terra, Fantom) 

Pour le comprendre, nous verrons d’abord quelles sont les 3 critères qui permettent d’examiner une blockchain :  sécurité, décentralisation, scalabilité. Nous comprendrons alors qu’Ethereum 1.0 n’est pas scalable et comment d’autres blockchain en ont profité pour prendre des parts de marché à Ethereum. 

Les 3 critères pour évaluer une blockchain : 

Critère 1 : Scalabilité (coût, volume)

La scalabilité permet qu’énormément de projets, énormément d’actions se lancent sur la blockchain, sans qu’elle soit bloqué et que les coûts augmentent.

Critère 2 : Sécurité (51%)

Cela signifie l’impossibilité d’avoir une entité (ex : groupe d’investisseur) qui possède plus de 51% des tokens, sinon ils peuvent faire passer des décisions.

L’idée de la blockchain est qu’elle est supposé inviolable et infalsifiable. Tout est archivé. 

La seule manière de changer des choses sur la blockchain est que 51% des gens détenant le token décident de changer quelque chose ensemble.

Critère 3 : Décentralisation

Est-ce qu’il y a une entité (fondation, personne, fond) qui peut décider quoi faire sur le token ?

Le triangle d’impossibilité : 

Il y a un triangle d’impossibilité car il est rare d’atteindre les trois au top.

Prenons l’exemple avec Ether et Binance Smart Chain, les deux premières blockchain sur le marché de la DeFi. 

Ethereum est une blockchain open source et décentralisé. 

Binance Smart Chain est la blockchain de Binance, une échange centralisé chinois et un des plus grands du monde.

Notons les de 1 à 10 sur chacun des critères : 

Ether

Sécurité : 10

Décentralisation : 10

Scalabilité : 0

BSC

Scalabilité : 10

Décentralisation : 0 (binance est maître à bord)

Sécurité : à priori

ETH est très sécurisé, décentralisé mais n’est pas scalable…à cause des frais de gaz. 

Nous allons parler dans un instant du problème des frais de gaz, mais laissez moi d’abord vous expliquer ce qui a fait le succès d’Ethereum, et ce qui continue à faire son succès : non dépositaire, langage singulier, autonome et ouvert.. 

Qu’est ce qui a fait le succès de la blockchain Ethereum ? 

J’ai décidé d’ajouter ce paragraphe car il me paraît important de comprendre plus en profondeur ce qui a fait le succès d’Ethereum et ce qui lui permettra encore de régner sur le monde de la DeFi… 

Je reprends ce paragraphe à l’excellent auteur du blog The Defiant. 

Ethereum est souvent considéré comme une base organique et harmonieuse pour la DeFi pour au moins 3 raisons :      

  • Non dépositaire : aucune entité ou personne singulière ne possède Ethereum ou les contrats intelligents qui y sont associés. Cet aspect permet de donner à chacun une chance égale d’utiliser les services DeFi sur son protocole. Cela signifie également qu’aucune personne ou entité ne peut modifier les règles – encore moins sans le consentement des autres principaux contributeurs ou utilisateurs du réseau Ethereum.      
  • Un langage singulier + le Money Lego : comme de nombreux produits DeFi sont construits sur le réseau Ethereum, partageant tous une gamme d’interopérabilité avec le jeton ERC20 ou des contrats de jetons similaires, un environnement transparent a été créé pour permettre à ces produits de fonctionner ensemble. Par exemple, les utilisateurs peuvent prêter des jetons sur une plate-forme et échanger le jeton portant intérêt sur un marché différent sur une application entièrement différente. Ce processus est assimilé ou similaire à l’encaissement de points de fidélité auprès de votre banque. Comme les jetons et la crypto-monnaie sont intégrés à Ethereum, un grand livre partagé – le suivi des transactions et de la propriété est une fonctionnalité donnée.   
  • Autonome et ouvert : Comme Ethereum est open-source et basé sur un système décentralisé et autonome, il permet aux utilisateurs d’avoir une totale liberté financière – la plupart des produits ne prendront jamais la garde de vos fonds, vous laissant (l’utilisateur final) le contrôle.   

Vous comprenez maintenant pourquoi Ethereum a du succès. 

Néanmoins, cela n’a pas suffit à lui faire perdre du terrain…

Le problème épineux des frais de gaz…

Pour certifier les transactions, la blockchain Ethereum utilise le modèle de validation « Proof Of Work ». 

Pour cette introduction, je vais essayer de vous expliquer avec mes mots. 

Quand vous voulez faire une opération sur la blockchain, vous décidez d’un montant à payer pour qu’elle soit inscrite sur la blockchain, comme une sorte de péage. Ces frais servent ensuite à payer les validateurs (les mineurs pour le Proof Of Work) qui vont valider l’opération.

Sauf que l’infrastructure Ethereum ne peut laisser qu’un nombre de blocs par unité de temps passer sur sa blockchain au même moment. 

Or, en 2021, il y a eu l’explosion de la DeFi comme vous l’avez vu avec l’augmentation extraordinaire de la TVL mais aussi le développement stupéfiant des NFT. 

évolution nft

Cela a provoqué des guerre de gaz « gas war ».

Voici une analogie pour décrire une gas war : tout le monde veut prendre un taxi pour rentrer chez lui après un grand match de football, et il n’y a que 30 voitures. Les taxis peuvent choisir celui qui paie le pourboire le plus élevé et les emmener à l’endroit souhaité. La pourboire dans ce cas est du gaz.

Les validateurs laissaient donc passer en priorité les opérations de ceux qui payaient le plus de pourboire.  

Ainsi, les frais de gaz ont explosé…

…à un point où le montant des frais de gaz était parfois plus élevé que le montant de la transaction elle même ! 

Layer 2 : Polygon, Optimistic 

La communauté Ethereum a d’abord réagi en créant les layer 2 comme Polygon ou Optimistic

Le layer 2 « couche 2 » en français est une blockchain indépendante agissant de concert avec Ethereum ou Bitcoin  de « couche 1 » ou « chaîne principale ».

Les chaines de couche 2 ont deux avantages principales : 

  • elles traitent les nouvelles transactions plus rapidement et réduisent la charge sur la couche 1 
  • Elles chargent des frais beaucoup plus bas 

La connexion (channel ou bridge) est ouverte entre la couche 1 et la couche 2, et à intervalles réguliers, un résumé des transactions de la couche 2 est ajouté à la couche 1 pour un enregistrement permanent.

layer 2 deFi

Pour résumé, ces couches 2 permettent de faire les transactions hors de la chaîne principale sans perdre la sécurité. 

Elles ont résolu le problème de frais de gaz. 

Mais cela rajoute une complexité supplémentaire. 

Quand on débute dans la finance décentralisée, rien que le fait de faire une transaction classique peut sembler intimidante. 

Alors s’il vous « bridger » d’une layer 1 à layer 2, vous perdez 90% des débutants. 

C’est ainsi qu’Ethereum est entrain de déployer une nouvelle version de sa blockchain appelé ETH 2.0. 

ETH 2.0

En passant du modèle de validation du « Proof of Work » au « Proof of Stake », le réseau Ethereum va gagner en scalabilité et réduire les frais de gaz sur son réseau, tout en amenuisant son impact écologique.

Le Proof Of Work demande à des ordinateurs super-puissants de résoudre des opérations mathématiques complexes pour avoir une chance de « miner » et gagner une récompense, ce qui entraine une énorme dépense d’énergie. 

Sauf que ce changement de modèle de validation n’est absolument pas anodin…

Comme Ethereum est décentralisé, les acteurs du réseaux (mineurs) doivent se mettre d’accord entre eux, et mettre à jour ensemble le code. Cela prends du temps car ils faut que tout le monde se mette d’accord, et qu’il faut éviter les bugs critiques.

Ethereum devrait passer en Proof Of Stake lors de l’événement « The Merge » prévu en septembre 2022. 

Vous savez maintenant pourquoi Ethereum a perdu en vitesse par rapport à des concurrents. 

D’ailleurs examinons le top 10 de ces concurrents…. 

Ensuite, nous verrons comment passer à la pratique… 

TOP 10 des blockchains selon la TVL : Ethereum, Terra, Binance Smart Chain, Avalanche, Solana, Fantom

Au moment où je vous parle, voici le classement des 10 blockchains en termes de TVL (Total Locked Value).  

top 10 blockchains

La TVL est le montant total du nombre d’actifs crypto qui sont déposés dans les smart contract

Pour faire une analogie, elle permet de démontrer l’intérêt et la santé d’un protocole ou d’une blockchain. 

Pour les blockchains, je regarde un autre paramètre : le nombre de protocole actifs

Sur le tableau ci-dessus, issu du tableau de « chain » Defi Llama, vous pouvez ainsi voir que Solana a une TVL plus élevé que Fantom, mais que Fantom a un nombre de protocole actif plus important.

Ce tableau me permet de faire une bonne introduction… 

Passons maintenant à une brève introduction du top 10 des blockchain. 

1 – Terra 

Terra est une plate-forme de commerce électronique blockchain programmable et sans confiance qui propose des stablecoin garantie fiât pour offrir plus de stabilité lors des paiements transfrontaliers.

Terra s’appuie sur sa pièce d’utilité et de staking, LUNA, ainsi que sur plusieurs autres stablecoin qui sont rattachées à de nombreuses devises fiduciaires parmi les plus importantes au monde, y compris TerraUSD (UST).

En utilisant des pièces stables, l’écosystème de crypto Terra offre des frais peu élevés, un règlement instantané et un échange transfrontalier sans friction pour alimenter les transactions de détail. 

AVERTISSEMENT : Si vous regardez le tableau chain aujourd’hui, Terra n’y figurera plus. Le stablecoin UST a perdu sa parité face à son dollar. Le protocole Anchor, qui permettait des rendements à presque 20% sur le stablecoin UST s’est effondré, tout comme le token de Terra appelé $LUNA. Cet épisode montre à quel point la finance décentralisée est encore un monde expérimentale, bien qu’ils soit prometteur. Lisez cet article sur Terra Luna pour en savoir davantage.

2 – Binance Smart Chain 

La Binance Chain a été lancée par Binance en avril 2019. Son principal objectif est de faciliter des échanges rapides et décentralisés (en offrant aux utilisateurs un contrôle complet sur leurs investissements). Sans surprise peut être, la plus grosse application décentralisée (DApp) que l’on trouve dessus est le Binance DEX, un des échanges de cryptomonnaies les plus populaires avec Coinbase.

En revanche, en raison des limites inhérentes aux blockchains, la Binance Chain n’offre qu’une flexibilité limitée – une utilisation trop poussée des smart contracts dans un système optimisée pour des échanges rapides pourrait en effet sérieusement congestionner le réseau. 

3 – Avalanche 

Avalanche est la plate-forme de contrats intelligents la plus rapide en termes de délai de finalisation, et possède le plus grand nombre de validateurs sécurisant son activité de tout protocole de preuve de participation

4 – Solana 

Solana a été fondée en 2018, une blockchain rapide et évolutive permettant la construction de DApps, de contrats intelligents et de jetons.

Solana peut traiter environ cinquante mille transactions chaque seconde, ce qui est le plus rapide à ce jour. C’est une crypto-monnaie qui a une vitesse et une faible latence qui peuvent la rendre utile dans les cas où l’ETH deviendrait inutile. 

Fantom 

Fantom est une plate-forme de contrat intelligent décentralisée, sans autorisation et open source pour les applications décentralisées (dApps) et les actifs numériques – l’un des nombreux réseaux de blockchain construits pour fournir une alternative à Ethereum.

Le réseau principal de la blockchain Fantom a été mis en service en décembre 2019 et son architecture réseau vise à fournir une solution viable au Triangle d’impossibilité de la Blockchain en offrant un équilibre stable entre scalabilité, sécurité et décentralisation. 

Un élément unique de la plate-forme de chiffrement Fantom est que les utilisateurs peuvent créer et déployer leurs propres réseaux indépendants au lieu de s’appuyer uniquement sur la couche de consensus principale de Fantom.

Chaque application construite sur Fantom fonctionne sur sa propre blockchain unique. Tout en fonctionnant sur sa propre blockchain, chaque dApp Fantom bénéficie également de la sécurité, de la vitesse et de la finalité de la blockchain Fantom parent. 

Tron 

Tron est une plate-forme numérique décentralisée basée sur la blockchain avec sa propre crypto-monnaie, appelée Tronix ou TRX.

Fondée en 2017 par une organisation à but non lucratif de Singapour, la Fondation Tron, Tron vise à héberger un système de divertissement mondial pour le partage rentable de contenu numérique.

Initialement commercialisé principalement en Asie, Tron était maintenant devenu mondial. La plateforme comptait plus de 50 millions de comptes en août 2021.1

Fondée par Justin Sun, aujourd’hui son PDG, Tron possède des bureaux à Singapour et à San Francisco.

Né en 1990, Sun est également le PDG de BitTorrent, le programme de partage de fichiers. 

Polygon 

La blockchain Ethereum a ses propres limites telles que l’augmentation des frais et le faible nombre de transactions autorisées par seconde.

Afin de remédier à ces défis majeurs, le projet de cryptographie Polygon a été fondé en 2017 par des ingénieurs logiciels indiens qui est censé devenir l’Internet des Blockchains pour Ethereum en mettant à l’échelle les capacités de la blockchain et en la reliant à d’autres blockchains compatibles.

Cosmos 

Le Cosmos Hub est conçu pour générer des milliers de systèmes de blockchain interconnectés construits sur le réseau Cosmos.

Propulsé par la crypto ATOM, le Cosmos Hub utilise une méthode de consensus de preuve de participation qui permet aux participants du réseau de « miser » leurs pièces ATOM et de gagner des récompenses incitatives.

Le Cosmos Hub utilise diverses innovations pour simplifier le développement de logiciels, améliorer les performances, renforcer la sécurité et créer une infrastructure de blockchain interopérable. 

Waves 

Fondé en 2016, Waves est une blockchain qui permet le développement des contrats intelligents et des applications décentralisées.

La véritable valeur ajoutée de Waves est qu’elle permet la création et l’échange des jetons personnalisables.

Par cela, on veut dire que la structure de Waves permet à n’importe qui de créer sa propre cryptomonnaie et l’offre du même coup un marché pour l’échanger.

La blockchain de Waves utilise le mécanisme de gouvernance LPoS, très peu utilisé au niveau de l’industrie.

Le Leased Proof of Work est une variation du PoS. Dans l’algorithme de Consensus PoS, pour qu’un noeud soit éligible pour créer le prochain bloc ou même valider une transaction, il faut qu’il détienne une certaine quantité de jetons de la cryptomonnaie.

Conclusion partie 2 : Histoire finance décentralisée

Vous connaissez maintenant quelques protocoles DeFi, ce qui a plombé Ethereum et a contribué à l’émergence des principales blockchain du moment, vous connaissez d’ailleurs le nom du top10. 

C’est la fin de la partie 2. 

Si vous voulez directement passer à la pratique, inscrivez votre email ici pour recevoir le guide «  « DeFi Pratique : 3 actions simples pour débuter en 30 minutes »

DeFi pratique
https://www.subscribepage.com/defipratique

Et si vous avez encore de l’énergie pour continuer la lecture, voici ce qui vous attend dans la partie 3 “Comment exploiter au maximum les pouvoirs de la DeFi  : 

  • les 3 étapes pour débuter dans la DeFI (de manière pratique)
  • les 6 moyens de générer des revenus avec la DeFi 
  • La Méthode Route2Fi en 8 étapes pour évaluer un projet DeFi

La partie 3 est par ici ! 

JB 

Retrouve moi sur :

.
Partagez cet article !
Jean-Baptiste
Jean-Baptiste
Publications: 87